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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 19:51
Pour quelques poignées d'euros, on peut faire décrypter son alphabet génétique et connaître le pourcentage de risque que l'on aurait de développer la maladie d'alzeihmer (celui là je ne le ferai pas), le cancer du sein (ça peut être intéressant) du colon (aussi intéressant), le glaucome (trop anxiogène pour moi), le diabète, l'infarctus... En toute illégalité, car ces tests réalisés via la toile sont complètement interdits en France. Mais les laboratoires qui les proposent sont basés aux USA, en Irlande, en Suisse. Le web ne connaissant pas de frontières, nombreux sont ceux qui sont tentés de percer les secrets de leur ADN. On passe commande par internet, qq jours plus tard, on reçoit un kit de prélèvement avec un coton tige à frotter à l'intérieur de nos joues, et le tour est joué. Dans le mois qui suit les résultats s'affichent sur papier.

Excepté pour certaines maladies graves comme la mucoviscidose, certaines myopathies ou la trisomie 21 pour lesquels un seul gène est impliqué, les tests ne peuvent pas apporter des réponses claires et définitives. Nous sommes tous des "mutants". Sur nos 25 000 gènes, quelques-uns ne sont pas standards. Or même une variation génétique peut s'avérer délétère chez l'un, protectrice chez l'autre voire neutre sur un troisième.

 

 

Rediffusion d'une note du 13/03/2010 13:56

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 13:06



Considéré à tort comme silencieux
, le cancer de l'ovaire tue 15.000 Américaines chaque année faute de dépistage précoce. Des experts publient pour la première fois une liste de symptômes potentiellement évocateurs de cette maladie.

Selon eux, une femme qui souffre soudainement de ballonnements qui durent plusieurs semaines, qui a tout à coup besoin d'uriner fréquemment ou qui rencontre des difficultés à manger, avec une sensation rapide de "ventre plein" pourrait souffrir d'un cancer de l'ovaire débutant.

Les femmes doivent impérativement consulter leur gynécologue si ces signes surviennent quotidiennement pendant trois semaines au moins.

Cette liste de symptômes vient d'être communiquée par la Société américaine du cancer, en collaboration avec la Fondation du cancer gynécologique et la Société américaine des oncologues-gynécologues. Prudence toutefois: tous ces symptômes sont fréquents et peu spécifiques, et le cancer de l'ovaire relativement peu fréquent.

"Il y a eu ce mythe concernant le caractère silencieux du cancer de l'ovaire, avec des gens disant qu'on ne pouvait rien y faire. Eh bien, ce n'est simplement plus vrai", observe le Dr Barbara Goff, spécialiste du cancer à l'Université de Washington.

Ces recommandations doivent toutefois être prises avec précaution, avertit Debbie Saslow, directrice de la Société du cancer du sein et des cancers gynécologiques. Les femmes qui présentent ces symptômes ont plus volontiers un syndrome du côlon irritable qu'un cancer de l'ovaire. De plus, aucun test à l'heure actuelle ne peut confirmer à un stade aussi précoce l'existence d'un cancer de l'ovaire.

Ce qui signifie que prendre en compte ces symptômes comme évocateurs d'un cancer de l'ovaire peut conduire, dans certains cas, à des biopsies ou à d'autres traitements inutiles, qui peuvent faire plus de mal que de bien.

En dépit de ces observations, les experts ont décidé de publier ces informations, des études récentes menées par Barbara Goff ayant indiqué que l'apparition soudaine de tels signes chez les femmes pouvait être un important indicateur.

"Je m'attends à une augmentation des appels provenant de gens qui veulent connaître l'origine de leurs symptômes. Mais si l'évaluation est bien faite, on ne devrait pas assister à une augmentation des tests de dépistage inappropriés", note le Dr George Mussalli, président de service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital St. Vincent de Manhattan.

A l'heure actuelle, les médecins vérifient la présence d'un cancer de l'ovaire en pratiquant une échographie, un test sanguin et un examen au cours duquel un médecin détecte une masse. Malheureusement, aucun de ces gestes n'est considéré comme très fiable.

Le test sanguin, par exemple, qui cherche l'augmentation d'une protéine, est particulièrement problématique. "En préménopause, c'est presque inutile, il y a tellement d'autres facteurs qui peuvent contribuer à son augmentation", fait valoir le Dr Stuart Pancer, gynécologue-obstétricien à Atlanta.

 

 

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 22:52
Plus de la moitié des adultes âgés prennent en moyenne cinq médicaments sans ordonnance ou plus, des médicaments en vente libre ou des suppléments alimentaires, tandis que 29% d'entre eux prennent plus de cinq médicaments sur ordonnance, selon l'étude.
Plus de la moitié des cocktails dangereux comprennent de l'aspirine ou des anticoagulants et la combinaison risquée la plus commune est le mélange de ginkgo (un vasodilatateur naturel) et d'aspirine qui accroît le risque d'hémorragie interne.
Les chercheurs de l'université de Chicago ont étudié les traitements pris par 3.500 personnes âgées de 57 à 85 ans à travers les Etats-Unis afin d'obtenir un échantillon représentatif.
Extrapolés à l'ensemble de la population, les résultats montrent que quelque 2,2 millions de personnes sont susceptibles de prendre des mélanges dangereux de médicaments. 


Demandez toujours conseil à votre pharmacien, c'est lui qui connait le mieux les médicaments et les interactions. Contraiirement au médecin traitant, il ne se fait pas payer 23 euros pour un renseignement, chez lui les renseignemetns sont totalement gratuits.
 
   
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 20:08
ILest important d'avoir un médecin, et un seul, qui vous suive sur le long terme. c'est le meilleur moyen pour qu'il ait une vraie idée sur votre état de santé. Attention, cela ne veut pas dire que vous devez rester avec votre médecin actuel le plus longtemps possible… au contraire, en cas de doute, changez-en rapidement pour pouvoir nouer avec un autre une relation durable. Voici quelques questions à vous poser :
-
avez-vous entièrement confiance en les compétences de votre médecin ?
-
vous sentez-vous assez à l'aise avec lui (ou elle) pour lui parler de sujets (très) personnels ?
- en cas de gros pépin de santé, pouvez-vous compter sur sa disponibilité ?
-
vous traite-t-il avec tout le respect nécessaire ?
Si une ou plusieurs réponses sont négatives, pensez à changer de crémerie.

Quand il s'agit de votre corps, le premier expert, c'est vous. Alors n'hésitez pas à dire à votre médecin ce qui se passe dedansMême si vous avez l'impression que c'est gênant, idiot ou insignifiant. Vous ne pouvez pas faire le tri entre les informations importantes et les autres, mais lui le fera sans problème Notez sur cette liste tous les symptômes dont vous voulez parler avec votre médecin. C'est important parce qu'il y a souvent plusieurs sujets à aborder et qu'on a tendance à en oublier au moins un ; et cela vous donnera plus confiance en vous pour insister un peu si votre médecin semble pressé ou stressé ce jour-là.
C'est une autre clé de la confiance en vous. C'est aussi l'élément qui vous sauvera de deux obstacles dans votre communication avec votre médecin : la peur et la pudeur. Ces deux obstacles sont naturels.
- La peur parce qu'il existe, il faut bien le dire, des maladies graves, dont on ne guérit pas, et qu'il est toujours angoissant de se confronter à elles, et même à leur idée. En savoir plus sur votre état de santé, sur votre corps, vous préparera aux bonnes nouvelles comme aux mauvaises, et vous aidera à collaborer avec votre médecin.
- La pudeur parce qu'aller voir un médecin, c'est montrer son corps. Une démarche banale, mais pas facile pour autant. N'ignorez pas votre pudeur : au contraire, écoutez-la, et ne dévoilez à votre médecin que ce qu'il a besoin de voir. C'est là que vous gagnerez à être bien informé : vous en saurez plus sur ce qu'il a besoin de voir. Moins étonné par ses demandes, vous y répondrez plus à l'aise.


Si vous avez un bon médecin traitant, alors vous avez tout à gagner à l'écouter et à suivre ses conseils. C'est ce qui fera de vous un vrai acteur de votre santé… et de lui un allié plutôt qu'une machine à prescrire.



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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 14:30


" -Vous venez voir Bertrand ? " s'enquit la secrétaire
-Non le docteur Barnier"
- C'est bien lui il est parti déjeuner
- Vous m'aviez dit à 14 h précise. J'espère que toutes ces dames ne passent pas avant moi ?
- Attendez je vais me renseigner. Allo , la cantine? Il est là Bertrand? merci. Allo, Poussin, c'est Nyambura. La 14 h est arrivée, t'en est où ? Au yaourt?
Le docteur Barnier se montra 1/4 H plus tard
- Ca va ma puce ? glissa t'il à Nyambura en lui pinçant un bourrelet. Ouh là, tout ça... soupira t'il en parcourant sa liste de rendez-vous
- oui mon poussin. Allez au boulot !
- Bon quand y faut aller au cul, faut y aller. Madame de la Butinière, s'il vous plait ?"


[:fastro]
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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 13:57

 

 

Pour parler la première fois des possibilités qui s'offrent à vous en matière de contraception, vous pouvez vous adresser soit à votre médecin généraliste, soit à un gynécologue. Si par exemple vous préférez aborder ce sujet, nouveau pour vous et essentiellement intime, avec un professionnel de santé que vous connaissez déjà, optez pour votre médecin de famille. Si au contraire, vous ne voulez pas montrer votre sexe ou vos seins à une personne que vous connaissez déjà, allez voir un gynécologue ou un autre médecin généraliste. Si vous avez peur que le médecin répète tout à vos parents, allez vers un médecin qui n'est pas le médecin traitant de vos parents ou le gynéco occasionnel de votre mère. Le secret médical n'est pas le même en pratique qu'en théorie, ne soyez pas trop naïves ! Souvent dans les salles d'attente de généralistes ou de gynécologues, on peut tout entendre de ce qui se passe et surtout ce qui se dit dans le cabinet,:fou: la cliente précédente n'a plus de secret pour vous:lol: et vous n'en aurez plus pour la suivante...:lol:  que se soit une parfaite inconnue ou votre collègue de travail ou la reine des médisances de votre quartier. Si vous voulez un rendez-vous médical discret, choisissez un gynécologue assez éloigné de votre lieu de résidenceallez de préférence dans une grande ville, mais pas dans un hôpital (ça fait dispensaire et on entend tout ce que vous racontez au médecin).
 

Si vous n'avez pas de problème de santé particulier, un examen gynécologique n'est pas obligatoire pour une prescription de pilule la première fois. 


Un gynéco ne doit pas vous faire un frottis à la première consultation ni tous les 3 ou 6 mois, ou à chaque fois que vous lui rendez visite pour le renouvellement de votre contracepton.
Le frottis de dépistage a été inventé par le docteur Georgios Papanicolaou (1883-1962) C'est un examen qui est donc très ancien. Contrairement à une idée répandue, le but de cet examen n'est pas de rechercher une infection comme une mycose ou une infection sexuellement transmissible telle que l'herpès, mais uniquement de rechercher des cellules montrant des signes de transformation précancéreuses (cellules dysplasiques) ou des cellules cancéreuses 

  • Toutes les femmes de 18 ans et plus qui ont eu des rapports sexuels doivent subir un dépistage
  • On commence par deux frottis à un an d’intervalle ; si les résultats de ces frottis sont satisfaisants, un nouveau dépistage tous les trois ans est conseillé jusqu’à l’âge de 67 ans.
  • Pour les femmes de 67 ans ou plus qui n’ont jamais subi de dépistage, on préconise deux frottis séparés par un intervalle de six mois ; après cela, si les résultats sont normaux, les frottis ne sont plus nécessaires.
  •  

 En revanche, au-delà de l'examen clinique, votre médecin peut vous prescrire une prise de sang, s'il juge opportun de vérifier certains paramètres biologiques.

Dans tous les cas, lors de la consultation, posez-lui toutes les questions qui vous viennent à l'esprit. Et n'oubliez pas que votre médecin généraliste -comme le gynécologue bien sûr- est soumis au secret professionnel même si quelques uns ne le respectent pas toujours... . L' objectif de la consultation serait de vous aider à choisir une contraception adaptée à votre mode de vie et à votre état de santé. Qu'il s'agisse de la pilule c'est la méthode contraceptive la plus prescrite- de l'implant, du stérilet, du patch etc.

Pour votre médecin, la prescription de cette première contraception est aussi l'occasion d'aborder d'autres sujets tout aussi importants comme la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST). Un dernier point : vous pouvez aussi rencontrer un médecin dans un centre de planification et d'Education familiale. La consultation est alors anonyme et gratuite. Pour en savoir davantage sur le sujet, rendez-vous sur le site Fil Santé Jeunes : www.filsantejeunes.com/




Pour prendre la pilule, examen gynécologique, examen des seins et prise de sang ne sont pas nécessaires...
... et le Conseil national de l’Ordre des médecins est d’accord.
Article mis en ligne le 16 novembre 2008

En France, lors des consultations pour prescription de pilule, de nombreux médecins (gynécologues comme généralistes) imposent aux femmes le toucher vaginal et la palpation des seins. Or, pour l’ensemble de la communauté scientifique internationale, ces examens sont inutiles et ABUSIFS lors d’une première consultation chez les femmes en bonne santé n’ayant aucun symptôme particulier et consultant uniquement pour la prescription (ou le renouvellement) d’une contraception orale. Ceci est également valable si la femme demande la pose d’un implant contraceptif, qui équivaut à une contraception orale par progestatifs seuls : pour se faire poser un implant, il n’est ni indispensable, ni même nécessaire de subir un examen gynécologique...  Certains le font pour  faire plaisir à la cliente, pour qu'elle ne se sente pas frustrée de ne pas avoir été examinée, un peu à l'instar du généraliste qui prend la tension toutes les fois que son patient lui rend visite ( 5 ou 15 fois par an)  alors que le patient  a une tension parfaitement normale. 
Imaginez que le médecin généraliste ne prenne pas la tension et n'écoute pas le coeur et les poumons à une personne habituée,  une personne qu'il a vu 10 jours avant pour un renouvellement et qui revient cette fois-ci pour un léger mal de tête ou des rots ou un nez qui coule , ou des rhumatismes,  qu'il ne lui prescrive pas de médicament... Elle se sentirait spoliée en France si le médecin donnait seulement des conseils de bons sens et lui posait simplement 2 ou 3 questions.  Elle s'écrirait 'il m'a pris 22 euros et il m'a même pas examinée, c'est un voleur, je ne retournerai plus le voir !". Il en est de même pour les gynécos s'ils veulent fidéliser leur jeune clientèle. Alors que dans d'autres pays, on accepte parfaitement de ressortir de chez le médecin sans ordonnance et sans examen inutile et routinier.

Pour d'autres ça fait partie du rituel , ils ne posent pas de question, ça toujours été comme ça, c'est le boulot, ils font ça comme un ouvrier d'usine, sans grande conviction. Pour d'autres (hommes et femmes) encore c'est un moment agréable,  de faire ces examens si la fille est jeune et jolie. ;).
Cette coutume permet tout simplement de  se sentir utile à ces médecins, de se sentir vraiment médecin ou de se donner de l'importance...
  Ca n'apporte pas grand chose mais ça mérite des honoraires avantageux.;) Il faut respecter le protocole.La patiente se sentirait totalement insatisafaite de repartir avec une simple ordonnance illisible et d'avoir attendu 1 h30 pour un nom de médicament ou le nom d' une pilule griffonné sur une ordonnance.... (seule la pharmacienne parviendra à déchiffrer les hiéroglyphes du savant, un moment tant attendu).  Le médecin ne cherche pas souvent à être compris, c'est pour ça qu'il écrit comme un chat, il doit être mystérieux comme les guérisseurs non diplômes. C'est aussi ça la médecine !


La non-nécessité de l’examen gynécologique est avalisée par le Conseil de l’Ordre des médecins dans son bulletin d’avril 2007 consacré à la prévention des IVG chez les mineures


Il n’est d’ailleurs pas non plus utile de se faire doser son cholestérol 
!

 

 

L’examen des seins :

La raison habituellement avancée pour justifier la palpation des seins ou l’examen pelvien avant prescription de la pilule ou d’injectables est qu’ils permettent de vérifier l’absence d’affections constituant des contre-indications à la contraception hormonale, ou qui seraient aggravées par cette dernière.

L’OMS a défini les critères médicaux à prendre en compte en cas d’utilisation d’une méthode contraceptive hormonale.

Le cancer du sein en évolution est considéré comme une contre-indication à toutes les formes de contraception hormonale, car elles sont susceptibles de favoriser la progression de la maladie.

Cependant, la plupart des femmes qui ont recours à la contraception hormonale sont jeunes et, dans ce groupe d’âge, le risque de survenue d’un cancer du sein est extrêmement faible. Seules les mammographies et surtout les échographies sont fiables pour les jeunes comme pour les vieilles...

Au Royaume-Uni, seules 16 femmes sur 10 000 auront développé un cancer du sein à l’âge 35 ans, et ce risque est probablement encore inférieur dans les pays en développement. (...)

Bien que la pratique consistant à poser des questions relatives à d’éventuels problèmes affectant les seins soit louable, il a été établi que la palpation par des professionnels de santé n’entraînait pas de réduction de la mortalité imputable au cancer du sein., :(se faire tripoter pour rien par un ou une gynéco. A l’issue d’un essai auquel ont participé des femmes âgées de 45 à 64 ans (soit un âge bien supérieur à celui de la plupart des utilisatrices de contraceptifs hormonaux), seuls 2 % des patientes dirigées vers un spécialiste en raison d’un résultat anormal de l’examen des seins souffraient effectivement d’un cancer du sein. La sensibilité insuffisante de l’examen des seins en tant qu’outil de dépistage et la rareté de la maladie parmi les femmes jeunes font qu’il serait nécessaire de faire subir un examen clinique à 175 000 femmes âgées de 20 à 24 ans pour détecter un (1) cas de cancer du sein. En tant que mesure de santé publique systématique, l’examen des seins ne se justifie donc nullement.

Pourtant, certains cliniciens continuent de plaider pour qu’il soit pratiqué de manière sélective - en partie parce que, indépendamment des résultats des recherches récentes, la pilule est inextricablement liée au cancer du sein dans l’esprit Malheureusement, le manque de sensibilité de ce type d’examen signifie qu’elles sont parfois rassurées à tort. En outre, si le résultat est anormal, elles éprouvent une grande inquiétude.

Or, le fait de pratiquer un dépistage sur 175 000 femmes âgées de 20 à 24 ans aboutirait à 10 500 résultats positifs erronés (c’est-à dire que les examens donneraient un résultat anormal en l’absence de toute anormalité) pour un (1) résultat positif correct.

Enfin, nombre de femmes souhaiteraient qu’on leur épargne une palpation des seins - qui suscite une gêne bien compréhensible lorsqu’elle n’est pas absolument nécessaire. D'autres au contraire ne peuvent pas s'en passer, elles seraient choquées si les gynécologues ne leur faisaient pas cet examen. Il est entré dans les moeurs comme la prise de tension à chaque fois qu'on va chez le généraliste, même si c'est tous les 8 jours et sans hypertension, ça donne un genre, ça fait plus médical. Si vous êtes réglée au moment de la consultation, et que vous devez revenir pour un frottis ou une écho, même si c'est la semaine suivante il vous refera une palpation des seins, un examen du col et un toucher vaginal,à l'instar du généraliste qui va vous réécouter le coeur avec son stéthoscope et qui vous reprendra votre tension même si vous l'avez vu 2 jours avant pour un autre motif et que vous veniez pour un mal de pied.:lol::lol:
.

Ce type d’examen ne devrait donc être pratiqué que si les antécédents de la patiente le justifient, et donc, sûrement pas chez une adolescente ou une femme de moins de 25 ans qui ne se plaint de rien:lol:

L’examen gynécologique ("toucher" vaginal
)

Pour quelles raisons fait-on subir un examen gynécologique aux femmes qui consultent en vue d’utiliser la contraception hormonale ? Les médecins le justifient parfois en arguant qu’il s’agit d’un moyen de détecter une maladie de l’utérus, des trompes ou des ovaires , une infection sexuellement transmissible ou une grossesse.

Or, pour l’OMS les affections suivantes : endométriose ; fibromes utérins ; tumeurs ovariennes bénignes ; cancer de l’endomètre et cancer ovarien ; ectropion cervical n’interdisent pas que la contraception hormonale soit utilisée en toutes circonstances et même, dans les pays en développement, délivrée par une personne ayant reçu une formation clinique limitée (autrement dit : une infirmière, et non un médecin).

Les infections sexuellement transmissibles (y compris l’infection à VIH) et l’infection génitale haute ne sont pas non plus des contre-indications à la contraception hormonale.

En effet, aucune de ces affections n’est aggravée par la contraception hormonale (pas plus que la grossesse).

De plus, la présence de la plupart de ces affection est habituellement associée à des symptômes que l’on peut identifier en interrogeant la femme, et cet interrogatoire devrait être fait AVANT la prescription des contraceptifs hormonals. Ces affections sont-elles fréquentes parmi les femmes en âge de procréer, et l’examen gynécologique ou toucher vaginal est-il l’outil le plus approprié pour procéder à ce diagnostic ? La réponse est non, et voici pourquoi :

- le grossissement de l’utérus ou des ovaires ? : Les cancers de l’ovaire et de l’endomètre (paroi intérieure de l’utérus) sont des maladies qui frappent en priorité les femmes ménopausées. Donc, pas les utilisatrices de la pilule, pas les patientes des gynécologues mais celles des radiologues...  :D Les femmes ménopausées ne consultent généralement plus les gynécologues depuis leur dernière grossesse...   Les spécialistes (h et F) ne font rien pour les encourager à consulter, bien au contraire. Certains ne daignent même pas les recevoir,les femmes préménopausées ou ménopausées: carnet de rendez vous plein , suffisamment de clientèle.... Après quelques instants, on retente l'expérience avec une jeune fille de 20 ans, le carnet de RV a des places de libre... :lol:Ils préfèrent une clientèle jeune, en bonne santé, que ce soit un gynéco de 30 ans ou une vielle gynéco de 63 ans. Une clientèle sans pathologie... sans cancer. C'est une dérive de la médecine !
- Les fibromes utérins ? Ils sont fréquents parmi les femmes en âge de procréer, surtout après 35 ans, mais se transforment très rarement en tumeurs malignes. Chez une femme qui ne présente aucun symptôme, la découverte d’un fibrome à l’issue d’un examen clinique n’a pas d’incidence, d’autant plus que la contraception orale, en général, limite la croissance des fibromes !

- Le cancer du col utérin ? Il devrait être détecté au moyen de programmes de dépistage de routine - autrement dit : le frottis vaginal, qu’il est abusif d’effectuer plus d’une fois tous les trois ans chez une femme n’ayant qu’un seul partenaire sexuel. D’après les consensus scientifiques actuels, le premier frottis devrait avoir lieu à l’âge de 25 ans OU BIEN 8 ans après le premier rapport sexuel. Ce qui ne concerne évidemment pas les adolescentes.:lol:

- Les infections sexuellement transmissibles ? Elles sont fréquentes parmi les jeunes femmes sexuellement actives, mais l’établissement des antécédents sexuels (multipartenariat, absence d’utilisation de préservatifs) et la présence de symptômes éventuels comme des " pertes " anormales permettent au médecin de déterminer lesquelles de ces femmes sont exposées à des risques particuliers et doivent faire l’objet d’un dépistage.

Par ailleurs, les infections asymptomatiques (silencieuses) telles que l’infection à Chlamydia trachomatisne sont détectées que par des tests microbiologiques spécifiques, et non par l’examen clinique seul.






Le document de l’IPPF ajoute en effet : L’examen des seins et du toucher vagianl ne permettent que rarement de détecter l’existence d’une maladie. Par contre, il a tendance à attirer l’attention sur des phénomènes qui ne présentent pas de pertinence clinique et, ce faisant, suscite l’inquiétude des patientes.

Les femmes seraient plus susceptibles de solliciter des conseils en matière de contraception si ces deux types d’examens, qui ne présentent que peu d’utilité d’un point de vue clinique, cessaient d’être systématiques et n’étaient effectués que lorsque les antécédents médicaux de la patiente le justifient. Les praticiens qui y ont recours de façon systématique devraient se demander pourquoi ils continuent de le faire. :non:Certaines clientes sollicitent ces examens par habitude, aiment parler de sexualité sans tabou avec les gynécos (domaine du sexologue et pas du gynécologue) et d'autres préfèrent ne pas consulter pour éviter ces examens inutiles et qui touchent à leur intimité et redoutent les questions sur la vie sexuelle d'hétérosexuelles jugée indispensable par les médecins . Les homos et les abstinentssont très mals perçus par les médecins traitants et les gynécologues, ils ne "veulent pas de ça".:fou:  Idem ,si vous êtes en surpoids, attendez-vous à avoir des remarques acerbes sur votre surpoids ou votre obésité après la pesée dans 8 cas sur 10. :fou:Une jeune fille ou une femme qui a 10 ou 40 kg de trop est exécrer de ces médecins pas très psychologues et pas très tendres pour la plupart.


A savoir aussi, il falloir mettre la
pudeur au placard, car le ou la gynécologue vous fait déshabiller intégralement pendant tout l'examen.  Certain(e)s vous regardent vous finir de vous déshabiller pour vous presser un peu, ils  et elles n'aiment pas les lentes. :DIl faut porter des vêtements qui s'enlèvent très rapidement pour ne pas faire perdre de temps au gynéco et le mettre en courroux... Vous ne pourrez pas garder le haut pendant qu'il vous examine le bas et inversement, c'est nu comme un vers. Si vous vous déshabilliez en deux temps, ils (et elles) perdraient trop de temps, c'est ce qui se faisait autrefois. Le gynéco n'a que 8 ou 12 mn à vous consacrer, il y a 10 ou 15 ans, c'était une demi-heure par patiente.


Les recommandations actuelles de l’OMS en matière d’utilisation des contraceptifs indiquent que le seul examen médical nécessaire avant prescription d’un contraceptif hormonal est la mesure de la tension artérielle
.

J’ajouterai qu’en France, la prescription de pilule contraceptive PEUT et DOIT (en l’absence de contre-indication) être faite pour 12 MOIS ! ! ! ! La loi (et la sécu) l’autorise absolument.

Même si vous devez tout de même aller chercher une boîte de trois plaquettes chaque trimestre chez votre pharmacien (car la délivrance de la pilule n’est autorisée que pour trois mois d’affilée), il est abusif qu’on vous impose une consultation tous les 3 ou 6 mois uniquement pour renouveler une pilule que vous tolériez parfaitement et vous refaire un toucher vaginal et une palpation des seins à chaque fois.


La perforation de l'utérus lors de la pose d'un stériletn'est pas si rare. Une grossesse après une perforation n'est pas sans risque, une rupture utérine peut survenir n'importe quel moment de la grossesse. Un gynécologue ne va pas vous mettre en  garde, ils sont une minorité à le faire. Ils savent vendre leurs produits !
Une capote ou un préservatif qui pète ne vous abîmera pas votre utérus... , il n'ira pas plus loin que le vagin. Il vous protégera du sida s'il ne craque pas (pas le stérilet) si votre compagnon et vous avez de nombreuses aventures extra-conjugales, , si vous consommez beaucoup d'hommes,.si vous n'êtes pas une grande romantique.

La gynécologie a changé de visage ces dernières 20 dernières années. Avant on allait voir le gynécologue que pour une première grossesse ou des pertes de sang, pas pour la pilule ou pour une petite mycose ou pour des conseils de sexologie. On voyait des femmes de tous âges dans les salles d'attente. On n' était pas "abonnées" aux gynécos dès l'adolescence, c'était le médecin généraliste qui faisait faire la prise de sang et qui effectuait le frottis une fois par an ou tous les trois ans. Parfois pour nous arranger le médecin traitant nous laissait l'ordonnance de la pilule sur un radiateur ou à sa secrétaire qui nous remettait gracieusement l'ordonnance. On n'avait jamais de palpations des seins, on n'avait pas des examens gynécologiques répétitifs alors qu'on était en pleine forme, pour une petite mycose, une irritation  ou pour la pilule.
Prendre une contraception , ce n'est pas une maladie mais seulement se protéger d'une grossesse non  désirée... 


Les jeunes femmes qui sont enceintes sont traitées comme de grandes malades et les jeunes filles sous contraception aussi sont devenues de grandes malades... dès 15 ans.:lol:



  Rediffusion

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 18:55

 

 

C'est une étude Cosem santéclair qui nous apprend ça. L'automédication est réservée aux troubles bénins (toux, ballonnements, rhumes etc..).  Certains croient que le médecin traitant va faire des miracles sur leur rhume ( un rhume guérit en 8 jours sans médicament et en 7 jours avec médicaments). Certains parents se précipitent chez le médecin dès que le nez de leur enfant coule. D'autres vont chez le médecin pour des maladies anodines pour que les médicaments soient "gratuits", pour ne pas payer le doliprane, le sirop pour la toux. Ces consultations inutiles représentent 40 % du CA des médecins. Ce sont les patients favoris des médecins, ils font tout pour les garder.

Les autres patients, les habitués, qui rapportent beaucoup aux médecins, sont ceux qu'ils font revenir tous les 3 mois ou tous les mois (pour les moins honnêtes) pour les renouvellements de médicaments qui nécessitent une simple ordonnance et une prise de tension s'ils viennent pour une tension trop élévée (hypertendus et depressifs). Ces patients là constituent environ 20 à 30 % de la clientèle des médecins traitants.

Les nourrissons, des clients mensuels et fidèles pour un an...

 

 

 Ensuite il y a ceux qui vont chercher une autorisation payante pour aller voir le spécialiste (qui équipé en matériel et qui a les compétences requises pour soigner les patients). 

 

La mise en place du médecin traitant a permis de sauver la médecine générale qui était vouée à disparaître, une médecine obsolète qui n'avait pas évolué voire même régressé (plus d'accouchement, plus de garde de nuit et le week-end, etc). Les médecins généralistes ne voulaient plus que les avantages du métier, ils optaient pour la facilité. 
Le médecin généraliste devenait alors le tuteur des patients qui signaient "le contrat. Le médecin traitant retrouvait l'autorité de jadis qu'il pouvait exercer sur ses patients, les patients sont infantilisés et considérés comme un peu simplets.


Les vaccinations pourraient être faites à moindre coût par des infirmières...


Et enfin les autres, une si petite minorité !

Rediffusion d'une note du 18/09/2009

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 17:48
En France, 6,5 millions d'interventions chirurgicales sont réalisées chaque année, indique la Haute autorité de santé. On estime que 60 000 à 95 000 événements indésirables graves surviendraient dans la période péri-opératoire, dont près de la moitié seraient considérés comme évitables".

 

ON va leur demande de vérifier en amont l'identité du patient, le matériel nécessaire à son opération, les risques éventuels liés à l'intervention ; en aval, comptabiliser les compresses, aiguilles et instruments utilisés, s'assurer que les prescriptions postopératoires ont été faites... :p. (si on ne leur le dit pas , ça ne leur vient pas à l'esprit:lol:)En tout, ce sont dix "points essentiels" qui devront être vérifiés avant l'anesthésie ainsi qu'avant et après l'opération chirurgicale.

Cette check-list a été mise au point par les professionnels de santé (chirurgiens, anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire) et les associations de patients, réunis par la Haute Autorité de Santé (HAS). Adapté de la check-listproposée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce document "vise à diminuer le taux de complications après une intervention chirurgicale", explique la HAS.

A voix haute

"Concrètement, un des membres de l'équipe chirurgicale renseigne la check-listet annonce à voix haute en présence de tous et avec l'accord du patient les points à vérifier, précise la Haute autorité. Notamment, l'intervention et le site à opérer sont confirmés (dans l'idéal par le patient), l'installation du patient et le matériel nécessaire pour l'intervention sont vérifiés, l'existence de risques allergiques également. Une vérification ultime de tous ces points avant l'acte chirurgical est faite au sein de l'équipe. Après l'opération, une confirmation orale du compte final correct des instruments, aiguilles, compresses est effectuée ; l'étiquetage correct des prélèvements est fait et annoncé".

La check-list "sera utilisée dans tous les blocs opératoires et sera exigible dès le 1er janvier 2010 dans le cadre de la certification des établissements de santé", pointe encore la HAS. Des documents explicatifs seront distribués aux personnels de santé dans les trois mois à venir. Une campagne de sensibilisation sera également lancée.


Ca me parait logique et ces recommandations devraient être inutiles, appliquées depuis toujours, elles devraient  tomber sous le sens pour tous les soignants. Décidément ils ont un mode de raisonnement bien différent du nôtre, du peuple, une intelligence bien singulière. Qui les contrôlera s'ils le font ou pas ? S'ils sont consciencieux ou désinvoltes ? La parole d'un patient n'a aucune valeur face à celles des soignants, ça sert à rien de se plaindre.:p 

Il ne faut pas se faire d'illusion, certains continueront à procéder comme ça leur chante, la conscience professionnelle ils s'en balancent.  Les normes d'hygiène ne sont pas respectées du tout dans certains hôpitaux, on voit des équipes entières qui vont au bloc sans charlotte et sans masque
. :D 
Dès qu'on voit une équipe aussi peu méticuleuse sur l'hygiène, on commence à se faire du soucis pour le reste ! 

 



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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 12:38

Qu'est-ce que c'est ?

    La maladie des griffes du chat est encore appelée lymphoréticulose bénigne d'inoculation.
    Elle se déclare le plus souvent après une griffure ou une morsure de chats ou de chatons, porteurs d'une bactérie appelée Bartonella henselae.


Quels symptômes ?

    Cette affection est relativement commune et généralement peu grave.
    Elle se manifeste principalement par une inflammation des ganglions dans la zone de la griffure. Ces symptômes bénins peuvent éventuellement s'accompagner de l'apparition de papules (lésions cutanées sèches) et de fièvre.
    Le plus souvent, le malade guérit spontanément et sans séquelles en quelques semaines. Au besoin, le médecin pourra avoir recours à un traitement antibiotique.


Des cas plus graves

    La maladie des griffes du chat peut cependant avoir des conséquences plus sérieuses, en particulier chez les enfants et les personnes immunodéprimées (malades du sida par exemple).
    Chez les personnes sensibles, la maladie peut provoquer une fièvre élevée persistante et de fortes douleurs dans le dos. Dans les cas plus sévères, les réactions inflammatoires s'étendent dans différentes parties du corps, avec d'éventuelles atteintes osseuses ou nerveuses. L'hospitalisation peut s'avérer nécessaire.


Conseils pratiques

    Les enfants sont particulièrement exposés car ils ont davantage tendance que les adultes à jouer brutalement avec les animaux, ce qui peut provoquer des réactions agressives. Apprenez-leur à se comporter correctement avec les animaux.
    Si vous avez un chat, surveillez de près et traitez rapidement les infestations de puces car elles sont soupçonnées de transporter la bactérie.
    Désinfectez rapidement toute plaie en cas de griffure ou de morsure.

 

 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 19:07

 

Et de doute sur le "statut sida" du partenaire, il faut se rendre dans les 48 h avec lui aux urgences d'un hôpital. Un médecin évaluera le risque et pourra vous  proposer un traitement d'urgence pour empêcher une éventuelle contamination.

 

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