Ils sont tous à égalité pour l'efficacité. Ensuite, intervient l'effet placebo (30 à 50 % environ de l'efficacité) comme pour tous les médicaments. Si vous avez calmé votre dernier mal de dos avec du paracétamol, vous aurez tendance à en reprendre la fois suivante. Notre sensibilité entre aussi en ligne de compte. Chacun réagit de façon différente, notamment pour la transformation du médicament (métabolisme) et son devenir dans l'organisme.
En France, on utilise beaucoup de paracétamol alors qu'aux Etats-Unis, l'ibuprofène arrive très largement en tête. Depuis 10 ans, la consommation de paracétamol a plus que doublé en France alors que celle de l'aspirine a diminué de moitié. Celle-ci présente en effet davantage de risques et d'effets indésirables (fluidité du sang, érosions des muqueuses digestives). Par conséquent ses contre-indications sont nombreuses : antécédents d'ulcères digestifs, anomalies de la coagulations, femmes enceintes, asthme, goutte etc.