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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 13:57

 

 

Pour parler la première fois des possibilités qui s'offrent à vous en matière de contraception, vous pouvez vous adresser soit à votre médecin généraliste, soit à un gynécologue. Si par exemple vous préférez aborder ce sujet, nouveau pour vous et essentiellement intime, avec un professionnel de santé que vous connaissez déjà, optez pour votre médecin de famille. Si au contraire, vous ne voulez pas montrer votre sexe ou vos seins à une personne que vous connaissez déjà, allez voir un gynécologue ou un autre médecin généraliste. Si vous avez peur que le médecin répète tout à vos parents, allez vers un médecin qui n'est pas le médecin traitant de vos parents ou le gynéco occasionnel de votre mère. Le secret médical n'est pas le même en pratique qu'en théorie, ne soyez pas trop naïves ! Souvent dans les salles d'attente de généralistes ou de gynécologues, on peut tout entendre de ce qui se passe et surtout ce qui se dit dans le cabinet,:fou: la cliente précédente n'a plus de secret pour vous:lol: et vous n'en aurez plus pour la suivante...:lol:  que se soit une parfaite inconnue ou votre collègue de travail ou la reine des médisances de votre quartier. Si vous voulez un rendez-vous médical discret, choisissez un gynécologue assez éloigné de votre lieu de résidenceallez de préférence dans une grande ville, mais pas dans un hôpital (ça fait dispensaire et on entend tout ce que vous racontez au médecin).
 

Si vous n'avez pas de problème de santé particulier, un examen gynécologique n'est pas obligatoire pour une prescription de pilule la première fois. 


Un gynéco ne doit pas vous faire un frottis à la première consultation ni tous les 3 ou 6 mois, ou à chaque fois que vous lui rendez visite pour le renouvellement de votre contracepton.
Le frottis de dépistage a été inventé par le docteur Georgios Papanicolaou (1883-1962) C'est un examen qui est donc très ancien. Contrairement à une idée répandue, le but de cet examen n'est pas de rechercher une infection comme une mycose ou une infection sexuellement transmissible telle que l'herpès, mais uniquement de rechercher des cellules montrant des signes de transformation précancéreuses (cellules dysplasiques) ou des cellules cancéreuses 

  • Toutes les femmes de 18 ans et plus qui ont eu des rapports sexuels doivent subir un dépistage
  • On commence par deux frottis à un an d’intervalle ; si les résultats de ces frottis sont satisfaisants, un nouveau dépistage tous les trois ans est conseillé jusqu’à l’âge de 67 ans.
  • Pour les femmes de 67 ans ou plus qui n’ont jamais subi de dépistage, on préconise deux frottis séparés par un intervalle de six mois ; après cela, si les résultats sont normaux, les frottis ne sont plus nécessaires.
  •  

 En revanche, au-delà de l'examen clinique, votre médecin peut vous prescrire une prise de sang, s'il juge opportun de vérifier certains paramètres biologiques.

Dans tous les cas, lors de la consultation, posez-lui toutes les questions qui vous viennent à l'esprit. Et n'oubliez pas que votre médecin généraliste -comme le gynécologue bien sûr- est soumis au secret professionnel même si quelques uns ne le respectent pas toujours... . L' objectif de la consultation serait de vous aider à choisir une contraception adaptée à votre mode de vie et à votre état de santé. Qu'il s'agisse de la pilule c'est la méthode contraceptive la plus prescrite- de l'implant, du stérilet, du patch etc.

Pour votre médecin, la prescription de cette première contraception est aussi l'occasion d'aborder d'autres sujets tout aussi importants comme la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST). Un dernier point : vous pouvez aussi rencontrer un médecin dans un centre de planification et d'Education familiale. La consultation est alors anonyme et gratuite. Pour en savoir davantage sur le sujet, rendez-vous sur le site Fil Santé Jeunes : www.filsantejeunes.com/




Pour prendre la pilule, examen gynécologique, examen des seins et prise de sang ne sont pas nécessaires...
... et le Conseil national de l’Ordre des médecins est d’accord.
Article mis en ligne le 16 novembre 2008

En France, lors des consultations pour prescription de pilule, de nombreux médecins (gynécologues comme généralistes) imposent aux femmes le toucher vaginal et la palpation des seins. Or, pour l’ensemble de la communauté scientifique internationale, ces examens sont inutiles et ABUSIFS lors d’une première consultation chez les femmes en bonne santé n’ayant aucun symptôme particulier et consultant uniquement pour la prescription (ou le renouvellement) d’une contraception orale. Ceci est également valable si la femme demande la pose d’un implant contraceptif, qui équivaut à une contraception orale par progestatifs seuls : pour se faire poser un implant, il n’est ni indispensable, ni même nécessaire de subir un examen gynécologique...  Certains le font pour  faire plaisir à la cliente, pour qu'elle ne se sente pas frustrée de ne pas avoir été examinée, un peu à l'instar du généraliste qui prend la tension toutes les fois que son patient lui rend visite ( 5 ou 15 fois par an)  alors que le patient  a une tension parfaitement normale. 
Imaginez que le médecin généraliste ne prenne pas la tension et n'écoute pas le coeur et les poumons à une personne habituée,  une personne qu'il a vu 10 jours avant pour un renouvellement et qui revient cette fois-ci pour un léger mal de tête ou des rots ou un nez qui coule , ou des rhumatismes,  qu'il ne lui prescrive pas de médicament... Elle se sentirait spoliée en France si le médecin donnait seulement des conseils de bons sens et lui posait simplement 2 ou 3 questions.  Elle s'écrirait 'il m'a pris 22 euros et il m'a même pas examinée, c'est un voleur, je ne retournerai plus le voir !". Il en est de même pour les gynécos s'ils veulent fidéliser leur jeune clientèle. Alors que dans d'autres pays, on accepte parfaitement de ressortir de chez le médecin sans ordonnance et sans examen inutile et routinier.

Pour d'autres ça fait partie du rituel , ils ne posent pas de question, ça toujours été comme ça, c'est le boulot, ils font ça comme un ouvrier d'usine, sans grande conviction. Pour d'autres (hommes et femmes) encore c'est un moment agréable,  de faire ces examens si la fille est jeune et jolie. ;).
Cette coutume permet tout simplement de  se sentir utile à ces médecins, de se sentir vraiment médecin ou de se donner de l'importance...
  Ca n'apporte pas grand chose mais ça mérite des honoraires avantageux.;) Il faut respecter le protocole.La patiente se sentirait totalement insatisafaite de repartir avec une simple ordonnance illisible et d'avoir attendu 1 h30 pour un nom de médicament ou le nom d' une pilule griffonné sur une ordonnance.... (seule la pharmacienne parviendra à déchiffrer les hiéroglyphes du savant, un moment tant attendu).  Le médecin ne cherche pas souvent à être compris, c'est pour ça qu'il écrit comme un chat, il doit être mystérieux comme les guérisseurs non diplômes. C'est aussi ça la médecine !


La non-nécessité de l’examen gynécologique est avalisée par le Conseil de l’Ordre des médecins dans son bulletin d’avril 2007 consacré à la prévention des IVG chez les mineures


Il n’est d’ailleurs pas non plus utile de se faire doser son cholestérol 
!

 

 

L’examen des seins :

La raison habituellement avancée pour justifier la palpation des seins ou l’examen pelvien avant prescription de la pilule ou d’injectables est qu’ils permettent de vérifier l’absence d’affections constituant des contre-indications à la contraception hormonale, ou qui seraient aggravées par cette dernière.

L’OMS a défini les critères médicaux à prendre en compte en cas d’utilisation d’une méthode contraceptive hormonale.

Le cancer du sein en évolution est considéré comme une contre-indication à toutes les formes de contraception hormonale, car elles sont susceptibles de favoriser la progression de la maladie.

Cependant, la plupart des femmes qui ont recours à la contraception hormonale sont jeunes et, dans ce groupe d’âge, le risque de survenue d’un cancer du sein est extrêmement faible. Seules les mammographies et surtout les échographies sont fiables pour les jeunes comme pour les vieilles...

Au Royaume-Uni, seules 16 femmes sur 10 000 auront développé un cancer du sein à l’âge 35 ans, et ce risque est probablement encore inférieur dans les pays en développement. (...)

Bien que la pratique consistant à poser des questions relatives à d’éventuels problèmes affectant les seins soit louable, il a été établi que la palpation par des professionnels de santé n’entraînait pas de réduction de la mortalité imputable au cancer du sein., :(se faire tripoter pour rien par un ou une gynéco. A l’issue d’un essai auquel ont participé des femmes âgées de 45 à 64 ans (soit un âge bien supérieur à celui de la plupart des utilisatrices de contraceptifs hormonaux), seuls 2 % des patientes dirigées vers un spécialiste en raison d’un résultat anormal de l’examen des seins souffraient effectivement d’un cancer du sein. La sensibilité insuffisante de l’examen des seins en tant qu’outil de dépistage et la rareté de la maladie parmi les femmes jeunes font qu’il serait nécessaire de faire subir un examen clinique à 175 000 femmes âgées de 20 à 24 ans pour détecter un (1) cas de cancer du sein. En tant que mesure de santé publique systématique, l’examen des seins ne se justifie donc nullement.

Pourtant, certains cliniciens continuent de plaider pour qu’il soit pratiqué de manière sélective - en partie parce que, indépendamment des résultats des recherches récentes, la pilule est inextricablement liée au cancer du sein dans l’esprit Malheureusement, le manque de sensibilité de ce type d’examen signifie qu’elles sont parfois rassurées à tort. En outre, si le résultat est anormal, elles éprouvent une grande inquiétude.

Or, le fait de pratiquer un dépistage sur 175 000 femmes âgées de 20 à 24 ans aboutirait à 10 500 résultats positifs erronés (c’est-à dire que les examens donneraient un résultat anormal en l’absence de toute anormalité) pour un (1) résultat positif correct.

Enfin, nombre de femmes souhaiteraient qu’on leur épargne une palpation des seins - qui suscite une gêne bien compréhensible lorsqu’elle n’est pas absolument nécessaire. D'autres au contraire ne peuvent pas s'en passer, elles seraient choquées si les gynécologues ne leur faisaient pas cet examen. Il est entré dans les moeurs comme la prise de tension à chaque fois qu'on va chez le généraliste, même si c'est tous les 8 jours et sans hypertension, ça donne un genre, ça fait plus médical. Si vous êtes réglée au moment de la consultation, et que vous devez revenir pour un frottis ou une écho, même si c'est la semaine suivante il vous refera une palpation des seins, un examen du col et un toucher vaginal,à l'instar du généraliste qui va vous réécouter le coeur avec son stéthoscope et qui vous reprendra votre tension même si vous l'avez vu 2 jours avant pour un autre motif et que vous veniez pour un mal de pied.:lol::lol:
.

Ce type d’examen ne devrait donc être pratiqué que si les antécédents de la patiente le justifient, et donc, sûrement pas chez une adolescente ou une femme de moins de 25 ans qui ne se plaint de rien:lol:

L’examen gynécologique ("toucher" vaginal
)

Pour quelles raisons fait-on subir un examen gynécologique aux femmes qui consultent en vue d’utiliser la contraception hormonale ? Les médecins le justifient parfois en arguant qu’il s’agit d’un moyen de détecter une maladie de l’utérus, des trompes ou des ovaires , une infection sexuellement transmissible ou une grossesse.

Or, pour l’OMS les affections suivantes : endométriose ; fibromes utérins ; tumeurs ovariennes bénignes ; cancer de l’endomètre et cancer ovarien ; ectropion cervical n’interdisent pas que la contraception hormonale soit utilisée en toutes circonstances et même, dans les pays en développement, délivrée par une personne ayant reçu une formation clinique limitée (autrement dit : une infirmière, et non un médecin).

Les infections sexuellement transmissibles (y compris l’infection à VIH) et l’infection génitale haute ne sont pas non plus des contre-indications à la contraception hormonale.

En effet, aucune de ces affections n’est aggravée par la contraception hormonale (pas plus que la grossesse).

De plus, la présence de la plupart de ces affection est habituellement associée à des symptômes que l’on peut identifier en interrogeant la femme, et cet interrogatoire devrait être fait AVANT la prescription des contraceptifs hormonals. Ces affections sont-elles fréquentes parmi les femmes en âge de procréer, et l’examen gynécologique ou toucher vaginal est-il l’outil le plus approprié pour procéder à ce diagnostic ? La réponse est non, et voici pourquoi :

- le grossissement de l’utérus ou des ovaires ? : Les cancers de l’ovaire et de l’endomètre (paroi intérieure de l’utérus) sont des maladies qui frappent en priorité les femmes ménopausées. Donc, pas les utilisatrices de la pilule, pas les patientes des gynécologues mais celles des radiologues...  :D Les femmes ménopausées ne consultent généralement plus les gynécologues depuis leur dernière grossesse...   Les spécialistes (h et F) ne font rien pour les encourager à consulter, bien au contraire. Certains ne daignent même pas les recevoir,les femmes préménopausées ou ménopausées: carnet de rendez vous plein , suffisamment de clientèle.... Après quelques instants, on retente l'expérience avec une jeune fille de 20 ans, le carnet de RV a des places de libre... :lol:Ils préfèrent une clientèle jeune, en bonne santé, que ce soit un gynéco de 30 ans ou une vielle gynéco de 63 ans. Une clientèle sans pathologie... sans cancer. C'est une dérive de la médecine !
- Les fibromes utérins ? Ils sont fréquents parmi les femmes en âge de procréer, surtout après 35 ans, mais se transforment très rarement en tumeurs malignes. Chez une femme qui ne présente aucun symptôme, la découverte d’un fibrome à l’issue d’un examen clinique n’a pas d’incidence, d’autant plus que la contraception orale, en général, limite la croissance des fibromes !

- Le cancer du col utérin ? Il devrait être détecté au moyen de programmes de dépistage de routine - autrement dit : le frottis vaginal, qu’il est abusif d’effectuer plus d’une fois tous les trois ans chez une femme n’ayant qu’un seul partenaire sexuel. D’après les consensus scientifiques actuels, le premier frottis devrait avoir lieu à l’âge de 25 ans OU BIEN 8 ans après le premier rapport sexuel. Ce qui ne concerne évidemment pas les adolescentes.:lol:

- Les infections sexuellement transmissibles ? Elles sont fréquentes parmi les jeunes femmes sexuellement actives, mais l’établissement des antécédents sexuels (multipartenariat, absence d’utilisation de préservatifs) et la présence de symptômes éventuels comme des " pertes " anormales permettent au médecin de déterminer lesquelles de ces femmes sont exposées à des risques particuliers et doivent faire l’objet d’un dépistage.

Par ailleurs, les infections asymptomatiques (silencieuses) telles que l’infection à Chlamydia trachomatisne sont détectées que par des tests microbiologiques spécifiques, et non par l’examen clinique seul.






Le document de l’IPPF ajoute en effet : L’examen des seins et du toucher vagianl ne permettent que rarement de détecter l’existence d’une maladie. Par contre, il a tendance à attirer l’attention sur des phénomènes qui ne présentent pas de pertinence clinique et, ce faisant, suscite l’inquiétude des patientes.

Les femmes seraient plus susceptibles de solliciter des conseils en matière de contraception si ces deux types d’examens, qui ne présentent que peu d’utilité d’un point de vue clinique, cessaient d’être systématiques et n’étaient effectués que lorsque les antécédents médicaux de la patiente le justifient. Les praticiens qui y ont recours de façon systématique devraient se demander pourquoi ils continuent de le faire. :non:Certaines clientes sollicitent ces examens par habitude, aiment parler de sexualité sans tabou avec les gynécos (domaine du sexologue et pas du gynécologue) et d'autres préfèrent ne pas consulter pour éviter ces examens inutiles et qui touchent à leur intimité et redoutent les questions sur la vie sexuelle d'hétérosexuelles jugée indispensable par les médecins . Les homos et les abstinentssont très mals perçus par les médecins traitants et les gynécologues, ils ne "veulent pas de ça".:fou:  Idem ,si vous êtes en surpoids, attendez-vous à avoir des remarques acerbes sur votre surpoids ou votre obésité après la pesée dans 8 cas sur 10. :fou:Une jeune fille ou une femme qui a 10 ou 40 kg de trop est exécrer de ces médecins pas très psychologues et pas très tendres pour la plupart.


A savoir aussi, il falloir mettre la
pudeur au placard, car le ou la gynécologue vous fait déshabiller intégralement pendant tout l'examen.  Certain(e)s vous regardent vous finir de vous déshabiller pour vous presser un peu, ils  et elles n'aiment pas les lentes. :DIl faut porter des vêtements qui s'enlèvent très rapidement pour ne pas faire perdre de temps au gynéco et le mettre en courroux... Vous ne pourrez pas garder le haut pendant qu'il vous examine le bas et inversement, c'est nu comme un vers. Si vous vous déshabilliez en deux temps, ils (et elles) perdraient trop de temps, c'est ce qui se faisait autrefois. Le gynéco n'a que 8 ou 12 mn à vous consacrer, il y a 10 ou 15 ans, c'était une demi-heure par patiente.


Les recommandations actuelles de l’OMS en matière d’utilisation des contraceptifs indiquent que le seul examen médical nécessaire avant prescription d’un contraceptif hormonal est la mesure de la tension artérielle
.

J’ajouterai qu’en France, la prescription de pilule contraceptive PEUT et DOIT (en l’absence de contre-indication) être faite pour 12 MOIS ! ! ! ! La loi (et la sécu) l’autorise absolument.

Même si vous devez tout de même aller chercher une boîte de trois plaquettes chaque trimestre chez votre pharmacien (car la délivrance de la pilule n’est autorisée que pour trois mois d’affilée), il est abusif qu’on vous impose une consultation tous les 3 ou 6 mois uniquement pour renouveler une pilule que vous tolériez parfaitement et vous refaire un toucher vaginal et une palpation des seins à chaque fois.


La perforation de l'utérus lors de la pose d'un stériletn'est pas si rare. Une grossesse après une perforation n'est pas sans risque, une rupture utérine peut survenir n'importe quel moment de la grossesse. Un gynécologue ne va pas vous mettre en  garde, ils sont une minorité à le faire. Ils savent vendre leurs produits !
Une capote ou un préservatif qui pète ne vous abîmera pas votre utérus... , il n'ira pas plus loin que le vagin. Il vous protégera du sida s'il ne craque pas (pas le stérilet) si votre compagnon et vous avez de nombreuses aventures extra-conjugales, , si vous consommez beaucoup d'hommes,.si vous n'êtes pas une grande romantique.

La gynécologie a changé de visage ces dernières 20 dernières années. Avant on allait voir le gynécologue que pour une première grossesse ou des pertes de sang, pas pour la pilule ou pour une petite mycose ou pour des conseils de sexologie. On voyait des femmes de tous âges dans les salles d'attente. On n' était pas "abonnées" aux gynécos dès l'adolescence, c'était le médecin généraliste qui faisait faire la prise de sang et qui effectuait le frottis une fois par an ou tous les trois ans. Parfois pour nous arranger le médecin traitant nous laissait l'ordonnance de la pilule sur un radiateur ou à sa secrétaire qui nous remettait gracieusement l'ordonnance. On n'avait jamais de palpations des seins, on n'avait pas des examens gynécologiques répétitifs alors qu'on était en pleine forme, pour une petite mycose, une irritation  ou pour la pilule.
Prendre une contraception , ce n'est pas une maladie mais seulement se protéger d'une grossesse non  désirée... 


Les jeunes femmes qui sont enceintes sont traitées comme de grandes malades et les jeunes filles sous contraception aussi sont devenues de grandes malades... dès 15 ans.:lol:



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