Et le ver solitaire ? Et l'hypothyroïdie ? Et la boulimie ? Et l'angoisse et le grignotage ?Et les cancers ne coupent pas tous l'appétit, loin s"en faut... Non décidément, il arrive parfois que quand l'appétit va , tout ne va pas.
Et le ver solitaire ? Et l'hypothyroïdie ? Et la boulimie ? Et l'angoisse et le grignotage ?Et les cancers ne coupent pas tous l'appétit, loin s"en faut... Non décidément, il arrive parfois que quand l'appétit va , tout ne va pas.
Les céphalées et les migraines sont le plus souvent pulsatiles et suivent le rythme du coeur; le "mal de tête" lié à un AVC est brutal comme un coup de tonnerre dans le crâne. D'autres signes doivent alerter, même s'il n'y a en a qu'un : fourmillements soudains ou paralysie d'une partie du visage, d'un membre ou de la moitié du corps. Et v/ ou l'impression d'avoir un voile devant l'oeil, difficultés à articuler ou à trouver le mot juste. Il faut réagir dès les prémices même si les symptômes s'estompent, car cela peut être un trouble avant coureur de l'AVC? Faites le 15, le 112 ou le 18. Attention si vous êtes sujettes aux migraines avec aura (j'ai déjà fait une note à ce sujet pour les personnes qui seraient éventuellement intéressées (troubles visuels, vomissements...) certains symptômes ressemblent, mais non rien à voir avec ça. En cas de doute filez aux urgences d'un CHU qui a un service de neurologie ou consultez un neurologue si vous en trouvez un qui daigne vous recevoir immédiatement... Ne perdez pas de temps avec un médecin traitant , il n'est pas compétant pour ça . La plupart des médecins généralistes minimisent tout et rassurent trop souvent les patients sans trop savoir et sans examen radiologique...
Une femme souffrant d'un fibrome utérin, tumeur parfaitement bénigne, doit-elle forcément subir une hystérectomie ? Mieux vaut réfléchir et solliciter un deuxième avis auprès d'un autre praticien.
Dans de trop nombreux cas, l'hystérectomie est réalisée d'emblée, sans qu'aucun traitement médical n'ait au préalable été proposé aux vieilles ou aux pseudo vieilles pour les gynécologues.
Trop souvent, des chirurgiens ôtent l'utérus d'une femme - parfois même en âge de procréer -alors qu'un traitement médicamenteux (hormones, anti-inflammatoires, etc.) suffirait à venir à bout de leur fibrome. De nombreux fibromes disparaissent spontanément à la ménopause.
Si le geste chirurgical est nécessaire, les techniques les plus modernes doivent être privilégiées, soit la voie coelioscopique, soit la voie vaginale (ou voie basse).
Celle-ci est source de moindres complications et d'une meilleure tolérance psychique pour les patientes, sans oublier que la durée d'hospitalisation est plus courte.
Les traitements endoscopiques des maladies utérines (hystéroscopie opératoire) permettent aussi d'enlever l'utérus : ils se sont diffusés à un grand nombre d'établissements.
Seules l'expérience et une pratique régulière permettront aux praticiens de maîtriser des techniques complexes d'intervention (voie basse, coelioscopie) susceptibles d'en améliorer les résultats et d'offrir un meilleur confort, tant physique que psychique.
C'est la même chose pour les pathologies des ovaires et des trompes.
Le diagnostic par coelioscopie et la coeliochirurgie tendent à se généraliser.
Ces opérations sont parfois mortelles pour les patientes mais elles sont très interessantes financièrement pour les opérateurs. Les chirurgiens minimisent les risques opératoires et mortels à leurs clientes occasionnelles pour les convaincre d'accepter...
Chaque Français a absorbé en 2006 pour 504 € de médicaments, soit 40 % de plus que ses voisins européens. Un record. Il est vrai que le système de remboursement par la carte Vitale n'incite pas aux économies, car ni le médecin, ni le pharmacien, ni le patient n'ont le sentiment que quelqu'un paie la facture. Surtout, beaucoup de ces remèdes traînent dans les armoires à pharmacie : pastilles contre les brûlures d'estomac, cachets contre l'insomnie, antidépresseurs pour les coups durs… Ou finissent à la poubelle. Ces médicaments prescrits, remboursés et non consommés «pourraient coûter à la France des milliards d'euros chaque année», selon les déclarations récentes d'un responsable de la Direction générale de la santé.
Pour Patrice Devillers, le président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officines (USPO), ce grand gaspillage national est dû à la mauvaise observance des traitements prescrits. «Au bout de quelques jours, les patients se sentent mieux et arrêtent de prendre les médicaments parce qu'ils se croient guéris», déplore-t-il.
Le conditionnement est le second facteur de perte. En France, tout pharmacien est tenu de délivrer le conditionnement le plus économique en fonction de l'ordonnance, mais cette obligation est souvent difficile à respecter. «Ce qui m'inquiète, c'est que les laboratoires pharmaceutiques sortent des boîtes grand modèle pour des traitements de courte durée», souligne le président de l'USPO, sans pour autant prôner les ventes à l'unité comme au Royaume-Uni.
«Le déconditionnement des médicaments serait une révolution en France», ajoute-t-il. Et il y a fort à parier qu'elle ne viendra pas de l'industrie, laquelle se taille la part du lion. Sur le prix total d'un médicament remboursable, 67,6 % reviennent à son fabricant contre 2,5 % pour le grossiste, 23,3 % pour le pharmacien et 6,6 % pour l'État. En 2008, les compagnies pharmaceutiques ont ainsi récolté plus de 30 milliards d'euros en France, premier marché d'Europe.
Pour le professeur François Chast, chef du service de pharmacie et de toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris, la généralisation du tiers payant, l'absence de ticket modérateur et d'avance des frais n'incitent pas à la modération. «Il faudrait responsabiliser les malades pour chaque comprimé qu'ils prennent», suggère-t-il. Encore faudrait-il prescrire raisonnablement, ce qui n'est pas toujours le cas. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) de novembre 2007, les prescriptions médicales excèdent les normes de 30 à 70 %. En outre, 13 % des patients demandent le rajout de médicaments sur leur ordonnance.
La Commission des affaires culturelles, familiales et sociales a reconnu récemment devant l'Assemblée nationale que «la prescription médicale en France est une facilité». Selon les entreprises du médicament (Leem) 90 % des consultations médicales se concluent par une ordonnance, contre 43 % aux Pays-Bas. L'association UFC-Que choisir estime qu'entre 2002 et 2006, la Sécurité sociale aurait pu économiser plus d'un milliard d'euros si les prescriptions de médicaments en ville avaient été plus rationnelles. La Commission a également souligné que les médecins manquent de formation. Les labos l'ont bien compris : ils consacrent chaque année 25 000 euros par médecin généraliste pour faire la promotion de leurs produits par le biais de visites médicales.
Ainsi, selon le rapport de l'Igas, près d'un médicament remboursé sur deux ne serait pas consommé. Or, en 2007, les remboursements ont coûté plus de 21 milliards d'euros à la Caisse nationale d'assurance-maladie, soit 2 % du PIB français. Toutefois, les catégories de médicaments non consommés ne sont pas précisées et l'observance des traitements n'a pas été mesurée à l'échelle nationale. Le ministère de la Santé ne connaît donc pas le coût exact de ce gaspillage.
Si le président de l'Ordre national des pharmaciens, Jean Parrot, refuse d'avancer un chiffre, du côté de l'Uspo, Patrice Devillers évalue le coût de ce gaspillage à «deux ou trois milliards» par an. Selon une enquête d'opinion commandée par Cyclamed, trois Français sur quatre affirment retourner leurs médicaments non utilisés (MNU) à la pharmacie, mais seulement 57 % déclarent le faire de façon systématique. Dans les faits, ce sont plutôt 6 % des MNU qui aboutissent au recyclage, selon l'enquête de l'Igas. Et si depuis sa création, Cyclamed donnait bonne conscience aux Français en pratiquant la redistribution humanitaire des médicaments, un amendement de l'Assemblée nationale a mis fin à cette pratique depuis le début de l'année. Désormais, les MNU en France sont incinérés, ce qui rend peut-être le gaspillage encore plus difficile à avaler que des petites pilules.
Personnellement, je fais partie de ces gens là. Les médicaments dont je finis toujours la boite ce sont les antibiotiques. Généralement, il y en a juste pour le traitement et les médecins ou les dentistes insistent lourdement sur l'importance de bien suivre le traitement.
Je ne fais pas finir un tube de crème alors que ma maladie de peau est guérie depuis 6 jours, que le dermatologue ne m'aura donné aucune indication sur le traitement ( durée consultation 6 mn par client : 30 seconde pour l'examen clinique et le reste pour l'administratif et la rédaction de l'ordonnance) et que j'en aurais eu aucune si je n'en demande pas au pharmacien (ou si je tombe sur une stagiaire qui ne saura même pas où se trouve le produit, qui va chercher partout dans la pharmacie et qui sera seulement capable de me rendre la monnaie en me souriant comme une hôtesse). Je trouve aussi gênant de toujours harceler le pharmacien de questions sur l'explication d'un traitement, alors c'est le travail du médecin qui est payé pour le faire et que le pharmacien lui va devoir le faire à l'oeil.
La plupart des médicaments que j'achète, je les paye de ma poche car je ne suis vraiment pas très "amie" avec les médecins et je préfère pratiquer l'automédication. Je ne cours plus chez les médecins pour des rhumes, des gastro, des bronchites, des maux de gorge....
Je pense que les médecins ont une grande part de responsabilité la dedans. Un grand nombre nous auscultent très rapidement, écrivent souvent comme des chats ( pour ne pas être compris ou parce qu'ils sont très pressés ou pour donner un caractère magique à leur potion), nous tendent des ordonnances sans rien nous expliquer, avant de nous raccompagner rapidement à la porte. Un autre client les attend...
D'autres un peu blasés mais francs, ne sont pas convaincants quand ils ne sont pas carrément dissuasifs : "Bah, je vais vous prescrire un veinotonique mais vous savez ça ne marche pas ou je vais vous prescrire ce médicament pour la bronchite mais n'en attendez pas des miracles, on a rien d'efficace à proposer pour les bronchites, ça passe aussi vite sans médicament qu'avec des médicaments".
Si les médecins en prescrivaient moins (1 ou 3 ) et prennaient le temps de commenter ce qu'ils ont noté, de bien insister sur l'importance de suivre le traitement jusqu'au bout, peut être qu'il y aurait moins de gâchis.
D'autres enfin sont des amateurs des médicaments et des médecins généralistes mais ils ne suivent aucun traitement même ceux qui peuvent être vitaux C'est trop astreignant pour eux, au bout de 2 ou 4 jours, ils laissent tomber. Dans 3 mois, ils retourneront voir le médecin pour le renouvellement de l'ordonnance et rebelote.
Enfin il y a les assidus des médecins. Ils toussent hop chez le médecin.4 jours après, ils rotent ils courent chez le médecin,ils ont mal à la gorge sans fièvre depuis 2 h hop chez le médecin. Ils n'ont plus d'aspirine hop chez le médecin. Ils ont plus de doliprane hop chez le médecin, ils ont fait la gueule de bois hop chez le médecin, le trou est bouché , ils ne sont allés à la selle depuis 12 hhop chez le médecin... Ils n'achètent jamais un médicament même pas du doliprane ou du sirop pour la toux. Le médecin et le pharmacien c'est gratuit autant en profiter pfff.
Rediffusion d'une note du 16/07/2009
Les troubles sexuels sont assez fréquents chez l'homme d'âge mur, c'est à dire à partir de 35-40 ans. Une baisse du désir, des problèmes d'érection ou une éjaculation précoce peuvent être dus au dérèglement de la thyroïde: le traitement de celui-ci résout souvent les problèmes. Faites faire un contrôle Thyroïdien, un petit bilan sanguin (TSH -T3 et T4).
Des troubles de l'érection peuvent être le premier signe d'une affection vasculaire. Les artères de votre verge font partie des plus fines et elles sont souvent les premières à s'encrasser lors d'une hypertension, d'un excès de cholestérol ou d'un diabète. Ainsi les troubles érectiles surviennent en général plusieurs années avant qu' un problème vasculaire provoque des symptômes et /où qu'il soit décelé. Ils peuvent donc permettre de découvrir et de traiter une maladie de façon précoce. Finalement c'est une "chance" si je peux m'exprimer ainsi...
Si vous souffrez de troubles, consultez un andrologue ou un médecin traitant.
La consultation était gratuite
Catherine Jacob est née en déc 1956 (54 ans). Elle est fille d'un dentiste et d'une infirmière. "Pour autant, je n'ai pas un rapport à la maladie très écoutant. Je ne vais jamais chez le médecin, uniquement chez le pharmacien. Peut-être faudrait -il que je fasse un check-up. Hypocondrie ? Connais pas ! Pour moi, c'est vitamine C et aspirine ! J'ai une tolérance 0 vis à vis des gens qui s'écoutent trop, j'ai connu trop d'hypocondriaques imbéciles qui, un jour, sont vraiment tombés malades. En revanche, on n'est pas obligé de fumer 50 cigarettes par jour. Pour moi, le remède quand je me sens moins bien, c'est aspegic 1000 dans du coca ligh, avec un glaçon. Dans le quart d'heure qui suit, l'effet est spectaculaire".